Juliane Butty : "elle gère"!

Juliane Butty a participé au tournage de la campagne "Je gère" du domaine économie de la HES-SO. Au moment de choisir son parcours d’études, elle a opté pour un Bachelor en économie d’entreprise à la Haute école de gestion Fribourg pour son programme trilingue.

Aujourd’hui, Juliane possède une expérience de 10 ans dans le monde des startups et a travaillé dans plusieurs pays. Elle est passionnée par la course à pied, la montagne et l’Amérique latine, une région dans laquelle elle a opéré plusieurs années.

Vous avez récemment participé au tournage de la campagne "Je gère" du domaine économie de la HES-SO, comment avez-vous vécu l’exercice? 

Une belle expérience, pas si facile que ça, qui m’a fait sortir de ma zone de confort! (Rires)

Est-ce qu’il y a eu des « fails » durant le tournage de la campagne? 

Oui, plus que des "success"! Surtout lors de la vidéo, je n’étais pas à l’aise au départ. Ensuite, on a eu des problèmes techniques: la porte qui s’ouvrait mal, mon sac à dos qui tombait lorsque je le posais sur la chaise, moi qui n’articulais pas assez. 

Et durant votre aventure professionnelle? 

Également. Les ratés font partie du processus d’apprentissage et souvent même du chemin vers la réussite. Mon premier trimestre chez Seedstars, j’étais en charge des médias ; je me rappelle que la première semaine j’ai dû récrire trois fois le communiqué de presse car mon travail ne convenait pas. Chez Platzi, une fois, j’ai donné le go à notre équipe pour donner 30’000 bourses d’études pour des jeunes du Guatemala, sans me rendre compte que le budget n’était en fait pas approuvé. Après, il y a des ratés qui font plus mal que d’autres. En réalité, ce n’a pas toujours été facile à gérer psychologiquement, surtout en termes de confiance en soi. 

Justement, en gérant plusieurs start-ups/projets au quotidien, que faites-vous pour relâcher la pression? 

Je mange du chocolat! Et plus sérieusement, je fais du sport pour me défouler. J’affectionne particulièrement la course à pied, qui m’aide à clarifier mon esprit. Tous les jours, je passe un moment à l’air libre car rester entre quatre murs trop longtemps a un impact sur ma capacité de concentration. J’essaie également de prendre de la distance avec certains projets ou certaines conversations qui peuvent me frustrer. J’aime bien le concept de “la nuit porte conseil”. Enfin, quelques fois par année, je vois un psychologue qui m’aide lors de certaines situations où j’ai plus de difficultés à gérer.

Qu’est-ce que vous souhaitez aux futur·es étudiant·es de la HEG-FR?

Surtout une vie pleine d’expériences et d’aventures, en sortant des sentiers battus. Osez!